Comment (bien) nourrir son chien avec une alimentation ménagère ?

Aujourd’hui, le fait maison est (re)devenu tendance. C’est vrai pour nous, mais ça l’est aussi pour nos toutous. Si de plus en plus de gens font leurs courses en épluchant les étiquettes, smartphone à la main, ils sont aussi de plus en plus nombreux à être attentifs à ce qu’ils donnent à manger à leurs chiens.

Vouloir bien faire c’est louable mais faire bien c’est autre chose … Que choisir entre la multitude de marques de croquettes qui vous promettent toutes d’être les meilleures, le ménager, le barf, le raw… Difficile de s’y retrouver.

Nous allons ici modestement tenter de démystifier l’alimentation ménagère en répondant aux interrogations les plus courantes:

« L’alimentation ménagère ? Trop chère pour moi ?

Il faut savoir qu’avec un peu d’organisation et en achetant en quantité, par exemple la viande, et en ne décongelant quotidiennement QUE ce dont vous avez besoin, ce type d’alimentation ne coûte pas plus cher que des croquettes premium achetées chez votre vétérinaire.

« Pffff…. mais j’ai pas le temps moi…. »

Là encore, tout est une question d’organisation. Le temps de décongeler votre portion de viande et de cuire vos pâtes/légumes va vous prendre plus de temps que remplir un gobelet de croquette, c’est certain.

Mais cela n’est pas insurmontable non plus, maximum 20 minutes par jour de préparation seront suffisantes.

« Qu’est-ce que je mets là dedans ? »

Retenez que la formule magique d’une ration ménagère réussie, c’est toujours 5 ingrédients: viande+légumes+céréales+huile+vitamines.

« Mon chien ne supporte rien! Il est tout le temps malade … »

C’est peut-être le moment de vous y mettre et de lire cet article jusqu’au bout! La nourriture ménagère est parfois le dernier recours des chiens aux intestins fragiles, sujets aux allergies, aux maladies de peau ou tout simplement très gourmets. Il n’y a pas de risque de présence d’acariens comme dans les croquettes, ou de sous-produits animaux parfois bien difficiles à identifier ….

vegetables and tomatoes on cutting board

Mais au fait, qu’est-ce que l’alimentation ménagère ?

Il s’agit d’une alimentation variée et équilibrée que vous préparerez d’après des matières brutes. Ce sera donc une alimentation humide par opposition aux croquettes qui sont toutes des aliments secs et déshydratés.

En fait un chien, ça mange quoi?

Les chiens sont des mammifères carnivores, ce qui exclut d’emblée les régimes végétariens ou végétaliens pour nos amis.

Cependant, carnivore ne veut pas dire non plus consommateur exclusif de viande. Les légumes apportent une source de fibres intéressante et donnent du volume aux rations des plus gourmands. Les céréales, quand à elles, apportent des glucides et donc des calories sous forme d’amidon.

Une ration « maison » équilibrée se compose donc de 5 ingrédients:

  • Une source de protéine (viande ou poisson).
  • De fibres (légumes).
  • De céréales (pâtes, riz, pommes de terre).
  • De matières grasses.
  • De vitamines complémentaires.

Les protéines:

Vous pouvez utilisez tous types de viandes ou de poissons, en gardant bien à l’esprit que tous ont leurs propres caractéristiques.

Le blanc de poulet par exemple contient 24.6 g de protéine/100 g, contre 21.2 g/100 g pour une morceau de paleron. MAIS, ce même morceau de poulet fournira 118 kcal/100 g, là où le bœuf en apportera 144 kcal/100 g

(Source CIQUAL https://ciqual.anses.fr/ )

Dès lors, le volume et le choix du morceau devra être adapté à votre chien, son poids, son âge et son activité.

A noter que, la viande ou le poisson peuvent être donné crus, à condition d’être absolument certain de la qualité de votre produit. Contrairement à une légende urbaine, les chiens, surtout jeunes ou âgés, ne sont pas capables d’éliminer les bactéries qui peuvent être présentes!

Pour plus de sécurité, vous pouvez cuire de façon douce (vapeur ou poché) quelques minutes pour que le cœur atteignent 65°C.

Exemple pour un chien stérilisé de 20 kg avec une activité moyenne, comptez 320 g de filet de dinde ou 350 g de bœuf maigre, pesé à cru.

Les Légumes:

Quasiment tous les légumes peuvent être intégrés (éviter les blettes, le chou) à raison de 10 à 50 g/ kg de poids corporel. Ils seront à choisir en fonction de l’appétit et de l’activité de votre chien.

Par exemple: la carotte contient 40.2 kcal/100 g et la courgette 16.5 kcal/100 g. La quantité à donner ne sera donc pas la même.

Vous pouvez varier les légumes et les choisir de saison. Faites le tour de vos primeurs ou des invendus sur les marchés. Les légumes abîmés feront le bonheur de votre loulou!

Dans tous les cas, exception faite de la courgette, tous les légumes doivent être bien cuit à l’eau pour être parfaitement assimilés, sous peine de ressortir comme ils sont entrés, sans être digérés!

Exemple pour un chien stérilisé de 20 kg avec une activité moyenne, comptez 270 g de carottes ou 480 g de courgettes, pesées à cru.

Les céréales:

C’est un débat vif entre les « pro » et les « anti »-céréales dans le monde de la nutrition canine.

Sans donner la messe, rappelons simplement que les céréales constituent un apport calorique intéressant, pas chères, et bien tolérées du moment qu’elles sont très cuites et en quantité raisonnable.

Au passage, notons que les croquettes dites sans céréales, contiennent toutes sans exceptions une source d’amidon (patates douces, pois, lentilles, …)

Vous pouvez donner des pâtes ou du riz à condition de les cuire très longtemps. Des flocons d’avoine ou du riz soufflé dans de l’eau chaude si vous voulez éviter une cuisson, ou encore de la banane pour les inconditionnels du grainfree.

Attention! Les féculents ne doivent jamais être congelés et doivent être cuits et mélangés à la ration le jour même, sous peine de devenir indigestes!

Exemple pour un chien stérilisé de 20 kg avec une activité moyenne, comptez 80 g de pâtes ou de riz blanc, pesés à sec.

Les matières grasses:

La matière grasse la mieux adaptée reste l’huile de colza. C’est l’huile qui contient l’équilibre oméga 3 – oméga 6 idéal. Elle reste de plus plutôt bon marché et facile à conserver. En cas de doute ou de forte chaleur, conservez là au réfrigérateur.

Vous pouvez également utiliser de l’huile poisson qui contient des acides gras (DHA-EPA) intéressant. Elle a aussi l’avantage d’être plus appétante que le colza.

Si vous optez pour ce type d’huile, préférez une huile de petits poissons (type harengs, maquereaux), cela limite les taux de mercure et de polluants, malheureusement de plus en plus présents dans les saumons, même sauvages.

Attention les huiles ne doivent pas être chauffées sous peine de perdre toutes leurs qualités nutritionnelles! Il faut les ajouter à cru en fin de préparation.

Exemple pour un chien stérilisé de 20 kg avec une activité moyenne, comptez 12 ml d’huile de colza ou de poisson.

Les vitamines:

Malgré tous les soins que vous pourrez apporter dans la sélection de vos matières premières, vous ne pourrez jamais vous passer d’un apport complémentaire d’oligo-éléments.

Le plus important est le rapport entre le Phosphore et le Calcium qui doit être le plus proche possible de 0.3. Or si le phosphore est majoritairement apporté par la viande, le calcium lui, ne saurait être compensé par un yaourt ou un morceau de fromage … à moins d’en donner 1 kg!

Autant le dire tout de suite, si vous ne souhaitez pas apporter de complément à votre ration, il est préférable d’investir dans de bonnes croquettes qui elles, seront équilibrées.

Les quantités vont dépendre des différentes marques et compositions. Reportez vous aux indications présentes sur les compléments choisit.

Bien entendu tout changement dans l’alimentation de votre chien devra se faire progressivement. Idéalement et de part son volume important, les rations ménagère se distribuent en 2 fois, et plus pour les jeunes animaux, sur 24h.

Nous vous conseillons de consulter votre vétérinaire si vous souhaitez vous lancer dans l’alimentation ménagère pour l’adapter au mieux aux besoin de votre chien.

A vos gamelles!

Emilie Gérard (Rédactrice au Journal de la Protection Animale)

ADOPTER UN CHIEN : UNE BONNE ACTION EN VOIE DE DISPARITION ?

La révolution numérique a fait exploser le nombre de chiots achetés au détriment de l’adoption !

AnimalObjetSPA« Un animal n’est pas un objet ! Ne l’achetez pas, adoptez le ! » ce slogan utilisé par la SPA de Paris au début des années 2000 a pris un très gros coup de vieux depuis la révolution numérique. Depuis l’avènement d’internet, qu’on le veuille ou non, jamais les animaux de compagnie n’ont été autant achetés qu’aujourd’hui. Les organisations de protection animale auront beau claironner que grâce à leurs actions elles ont permis de faire que l’animal soit considéré par la loi française comme « un être doué de sensibilité » la lecture des statistiques est sans appel, les animaux domestiques sont toujours plus des objets de consommation. Ce sont, plus que jamais, des biens, des objets vivants qu’on achète grâce à la contribution commerciale des moteurs de recherches du net. Le modèle sur lequel sont construits ces outils informatiques n’est pas philanthropique, c’est un système économique qui privilégie la vente et la marchandisation planétaire.

Sur internet « choisir un chien » se transforme en « choisir une race de chien » en un clic !

Avant de devenir des biens matériels les animaux sont des objets numériques. Plus de 80 % des Français se connectent tous les jours au réseau mondial et la moitié d’entre eux le fond avec des smartphones plusieurs dizaines de fois par jour. Dans cet océan de personnes « connectés », l’animal de compagnie joue un rôle important. On ne compte plus les millions de vidéos de chatons  ou les post consacrés aux animaux de compagnie sur les réseaux sociaux. Le numérique est une donnée incontournable pour l’acquisition d’un animal. Pour choisir un chien, l’immense majorité des français commencent par regarder sur internet et laissent aux algorithmes le soin d’orienter leurs recherches sans trop se poser de question. Faites le test : tapez « choisir un chien » sur votre moteur de recherche préféré et vous pourrez voir qu’en quelques clics seulement votre demande va se transformer en « quel race de chien choisir ». Un détournement de sens qui, si vous n’y prenez pas garde, vous orientera vers l’achat et non vers l’adoption d’un animal de compagnie.

Pendant que les refuges peinent à faire des adoptions, les éleveurs de la Société Centrale Canine font un carton !

La grande gagnante de la révolution numérique est la Société Centrale Canine. Elle faisait vendre péniblement cinquante mille chiens de races en 1972 (alors qu’il y avait presque 11 millions de chiens à l’époque). En 2016, Elle a explosé le record de ventes de chiots de races avec  235 312 chiots Lof  alors qu’il n’y avait plus que 7 millions de chiens dans le pays. En 2006, elle a lancé une plate forme internet qui permet de savoir en quelques instants où acheter un chiot de race dans toute la France. Les standards de races proposés par la SCC sont une bénédiction pour les moteurs de recherche.  Une multitudes de sites font ainsi des articles et de tests sur le thème « quelle race de chien vous convient ? »  qui orientent l’internaute vers l’achat d’un format canin plutôt que vers l’adoption d’un individu en tant que tel.

Naissances LOF

Quand mes parents ont adopté mon premier chien en 1972, il existait un peu plus de 120 races, aujourd’hui la Société Centrale Canine en propose plus de 300. A l’époque, les bergers blancs suisses, les terriers Jack Russell, les bergers australiens ou les cane corso et bien d’autres races actuelles étaient totalement inconnus.Et pour ce qui est des races déjà connues à l’époque, l’ascension a été fulgurante. En 1972, 179 chiots bouledogues français étaient vendus par les éleveurs certifiés par la SCC. En 1999, un peu plus de mille et en 2016, six fois plus avec 6508 chiots vendus avec certificats de naissance. 5 shibainu etaient vendus en 1972, 93 en 1999 et 1086 en 2017. Autre exemple, 124 staffie étaient vendus en 1999 et 83 fois plus en 2017 avec 10 014 chiots…

LesGentilsPetitsMolosses

Et pendant que les éleveurs de la Société Centrale Canine font un carton, les refuges peinent à faire des adoptions ! Nous en parlerons dans un prochain article…

Alain Lambert

 

Adopter un Jack Russell

Comme son nom l’indique, le terrier du Révérend Jack Russell fait partie des chiens qui ont pour vocation première de mettre leurs nez dans la terre. De nombreuses races de chasseurs de renard sont issues de Grande-Bretagne comme le Jack Russell qui vient précisément du comté de Devon en Angleterre. En France, pendant plusieurs années, les autres terriers d’Outre-Manche : les terriers d’Ecosse des bouteilles de scotch, les cairn et les norwich plus ramassés, les bull terrier au crâne plat et au stop effacé, les welsh au poil de « fil de fer » ont été supplantés en nombre par les Jack, comme on les appelle. Aujourd’hui, on les trouve souvent en milieu urbain parce qu’ils ont un format qui s’y prête bien.

Le Jack Russell Terrier mesure de 25 à 30 cm et le Parson de 31 à 38 cm. Il a un poil lisse facile à entretenir ou un poil dur qu’il faut toiletter. Sa tête qui n’est pas écrasée et son corps robuste font de lui un sportif accompli quand il n’est pas trop nourri. Il doit selon son standard ne pas dépasser les 7 kilos.

Il y en a malheureusement de plus en plus dans les refuges car ceux qui ont acheté ce type de chien ne savent pas toujours canaliser cet animal tout terrain. On trouve également dans les 260 associations de la confédération, une multitude de petits terriers atypiques qui ont la particularité d’avoir un physique unique. Comme toujours, n’hésitez pas à poser des questions aux bénévoles et aux agents animaliers pour connaître le caractère du joli terrier que vous aurez repéré.

 

Adopter un berger allemand

Le berger allemand est un des chiens les plus connus au monde. Même ceux qui ne connaissent rien à la cynophilie sont capables d’identifier sa morphologie. Ses oreilles droites et bien dressées, sa tête en forme de coin ni courte ni allongée, sa poitrine profonde, ses courbes obliques et la couleur noir et feu de ses poils court ou longs permettent de facilement le reconnaître. Sa corpulence (une taille de 55 à 65 cm au garrot et un poids de 22 à plus de 45 kilos) font de lui un chien impressionnant qui aura besoin d’entrainement. Le standard de la race le décrit comme un animal fidèle et obéissant mais c’est surtout sa bonne éducation qui conditionnera cette définition.

Dans les 260 refuges de la confédération on trouve de nombreux chiens de berger avec ou sans pedigree. On trouve également des mélanges incroyables qui ont vu passer un berger allemand dans leurs parentés. Mieux vaut éviter un discours catastrophiste ou élogieux sur les comportements de ces toutous car il y a autant de tempéraments différents que de chiens à adopter. Qu’il soit croisé ou non, plutôt que d’avoir une idée préconçue, passez du temps dans le refuge avec le chien qui vous aura plu. Sortez-le de sa cage et observez-le bien. Pour savoir s’il apprécie les enfants, les autres chiens, les chats ou s’il s’adaptera facilement à votre milieu de vie, écoutez avec attention les informations que pourront vous donner les agents animaliers. Ce sont eux qui, chaque jour, l’ont vu évoluer.

Adopter un labrador

Le labrador est une race de chien très à la mode à la campagne comme en milieu urbain. Il est facile à reconnaître avec sa tête ronde, ses oreilles tombantes, sa grosse truffe, ses yeux marrons et sa queue épaisse. Il a un pelage court noir, jaune ou chocolat avec un sous-poil résistant. C’est un chien puissant qui pèse une trentaine de kilos. Il est grand puisqu’il peut mesurer jusqu’à 57 centimètres au garrot.

Dans les 260 refuges de la confédération les labradors ne manquent pas.. Aujourd’hui, dans celui de Caubeyres, dans le Tarn et Garonne, Lotus fait le beau lors d’une séance photo pour trouver un nouveau maître. Qu’il soit croisé ou avec un pedigree, le labrador est un animal facile à trouver. Dans chaque refuge de la confédération, il y en a souvent plusieurs à adopter.

Nérée, quand à lui, a trouvé une famille depuis longtemps car il est très sociable. Aujourd’hui, il est très utile à sa maîtresse dans son travail d’orthophoniste.

L’engouement pour cette race ne faiblit pas vraiment car le travail de chien médiateur ou de chien guide donne au labrador une image très positive.

Cela ne veut pas dire pour autant que tous les labradors ont des dispositions pour faire de la médiation. Le labrador fait parfois les frais de sa trop bonne réputation. Ce n’est pas parce que vous adoptez un labrador qu’il sera plus facile à la maison. Chaque chien a sa personnalité, il faut qu’il soit bien sociabilisé et il faut lui donner une bonne éducation. N’hésitez donc pas à demander conseil aux agents animaliers pour connaître le caractère et le tempérament du chien que vous voulez adopter qu’il soit labrador ou non.

Quel chien adopter dans un refuge ?

1- Prenez le temps de la réflexion avant d’adopter un nouveau compagnon !

Une photo et un descriptif sur internet ne suffisent pas pour réussir une adoption.

Il vaut mieux prendre le temps de vous rendre dans un des 450 refuges qui existent en France pour trouver votre futur compagnon. Évidemment, voir tous ces chiens derrière des barreaux va surement vous toucher mais avant de laisser parler votre sensibilité, il ne faut pas se précipiter.

Prenez le temps de réfléchir, d’observer et de vous renseigner. Il faut absolument demander conseil à un agent animalier ou à un bénévole chevronné du refuge pour repérer le chien qui vous ira comme un gant. Cet agent va chercher à savoir quel animal adapter à vos conditions de vie. Il pourra vous orienter en vous donnant des éléments d’informations importants sur les chiens qu’il connaît bien. N’hésitez pas à revenir dans un refuge plusieurs fois avant de faire votre choix. Si vous avez déjà un chien, venez avec lui pour savoir comment il va réagir avec ce nouvel animal. Et lorsque vous aurez enfin adopté le chien qui vous a plus, il faudra encore de nombreuses heures à lui consacrer pour qu’il s’adapte à votre nouvel environnement. Il faudra aménager votre temps libre et passer pas mal de temps avant qu’il ne devienne le chien idéal…

2. L’âge du chien à adopter est en rapport avec l’activité que vous pourrez lui donner…

Ce n’est pas une honte de dire que lorsque l’on vieillit on a moins d’énergie. Ce principe s’applique aussi bien aux chiens qu’aux humains. Il ne faut pas l’oublier si vous pensez adopter un chiot ou un jeune chien. Pendant de nombreux mois, il va vous falloir lui apprendre des règles de conduite et donner beaucoup d’énergie dans l’apprentissage de sa nouvelle vie. C’est pourquoi, certains responsables de refuges ne souhaitent pas confier des chiots à des personnes très âgées. Sophie Carrière, Présidente de la SPA de Mornac près d’Angoulême, par exemple, nous explique le problème : « On a eu des retours de chiens confiés jeunes à des personnes âgées qui n’ont pas le temps, la force et la patience d’éduquer un chien et qui forcément va revenir à un moment donné. »

Que vous soyez vieux ou jeune, si vous préférez passer beaucoup de temps dans un canapé, plutôt que de gambader, mieux vaut prendre un chien âgé. Annie Benezech, la Présidente du refuge SPA de Montpellier l’explique très bien : « Le vieux chien, on a pas besoin de le promener trois heures par jour. Il va falloir le promener mais avec beaucoup moins de vivacité qu’un jeune chien. Un vieux chien a une psychologie de pépère tranquille. Il va être vite sociable avec son nouveau propriétaire comme s’il le connaissait depuis toujours. »

Comme toujours, n’hésitez pas à interroger les responsables des refuges qui connaissent bien leurs animaux. « Si on a des chiens plutôt tranquilles, on ne va pas les faire partir avec des gens sportifs. En revanche, certains de nos chiens ont besoin de courir. Il leur faut des propriétaires qui font de l’exercice » explique Ludivine Chapignac, administratrice du Refuge Saint-Roch à Valence. En fait, le secret d’une adoption réussie c’est l’activité. Il ne faut pas croire que le besoin d’exercice est lié à la taille. Certains petits chiens ont plus de vivacité que certains gros pépère et avoir un jardin ne changera rien à l’affaire. Pour le comprendre, il suffit de regarder Youyou. Malgré ces six kilos tout mouillés, elle a besoin de se dépenser. Chaque jour elle parcourt avec moi des kilomètres. N’oubliez donc pas, avant d’adopter un chien, de réfléchir à l’exercice que vous pourrez lui donner. C’est une condition indispensable à la réussite de votre adoption.

3. Un chien de refuge : ça coûte combien ?

Peut être vous dites vous qu’en faisant une adoption vous allez trouver un chien « pas cher », une sorte de « chien d’occasion » ? Un cador en or qui vous donnera le moyen de faire des économies tout en faisant une bonne action ? Et pourquoi pas ? Le prix d’un chien de race vendu par un éleveur (1000 euros en moyenne) peut faire peur en comparaison des frais d’adoption que vous demandera une des 260 associations de la Confédération.

Dans un refuge, comme celui de Châtellerault par exemple, on vous demandera 150 euros pour l’adoption d’un chien adulte. C’est vraiment peu pour un animal vacciné en bonne santé, pucé et la plupart du temps stérilisé. Attention, toutefois, le coût d’un chien ne se limite pas à son prix d’acquisition. Il va falloir entretenir cet animal pendant plusieurs années. C’est pourquoi, même dans un refuge, on va chercher à savoir si vous avez des moyens financiers.

De 40 à 120 euros pour entretenir un cador !

Et l’argent, il va en falloir pour nourrir, soigner et donner de l’activité à votre nouveau protégé ! Selon Francoscopie qui étudie le mode de vie des Français, un chien coûte de 500 à 1300 euros par an à son propriétaire. D’un autre coté, à notre avis, ce n’est pas plus cher qu’un smartphone dernier cri qui a moins de sensibilité qu’un animal de compagnie.

4. Quel format de chien choisir ?

Pour bien choisir un chien dans un refuge, il faut se poser la question du format car il y a dans l’espèce canine une multitude de mensurations et d’origines. La sélection du chien n’est pas qu’une affaire de taille. Certaines races de chiens sont sujettes à des frais vétérinaires élevés. Il vaut mieux en être informé.

Avant d’adopter un chien, commencez par bien regarder son nez car, l’air de rien, le chien n’a que ça pour respirer. Joëlle Wermuth, Docteur Vétérinaire au refuge de Strasbourg nous l’explique :« les brachycéphales, les chiens qui ont un museau court et aplati ont souvent un voile du palais trop long, une sténose des narines, une trachée trop étroite. Ce sont des chiens qui, presque toujours, vont devoir être opérés pour élargir les narines et raccourcir le voile du palais. Cela va forcément entrainer des coûts ». Si vous le savez et que vous adorez les bouledogues ou les carlins, cela ne doit pas vous empêcher d’en adopter un.

Les yeux sont également à surveiller. Ce n’est pas parce que vous allez dans un refuge qu’il faut choisir un animal qui les a larmoyants. Certains chiens peuvent avoir des problèmes oculaires comme la keratite sèche qui vont generer des soins à vie. La scientifique nous explique les choses ainsi : « la kérato-conjonctivite sèche n’est pas lié forcément un problème de forme d’œil. Quand un chien a l’œil qui coule, qui a la sclère et les conjonctives rouges, il faut vérifier si il n’a pas ce type de pathologie »

Qu’ils aient des poils ou non, certains cadors ont la malchance d’avoir des problèmes de peau. Une pathologie génétique qui porte le joli nom d’atopie.

Tous ces problèmes physiques, vous ne les verrez pas si vous prenez un chiot. L’avantage dans un refuge, c’est que les animaux ont fini leur croissance. « Le plus souvent, le chien, dans un refuge, est adopté adulte ce qui permet de savoir s’il a une dermatite atopique alors que c’est une chose que l’on ne sait pas chez un chiot de 2 mois que vous prendrez chez un éleveur » confirme Joëlle Wermuth. « L’avantage de prendre un chien adulte est de connaître son caractère. Le désavantage, bien sûr, c’est qu’il peut avoir souffert de mauvais comportements humains mais le plus souvent c’est positif. On voit à quel type d’animal on a à faire aussi bien au niveau santé qu’au niveau du comportement. »

Il n’y a pas que dans sa tête qu’un chien doit être équilibré. Les chiens disproportionnés ont tous la particularité de vieillir avec difficulté. Choisir un toutou qui a un enorme corps et des micros pattes c’est original mais parfois en vieillissant c’est plus embêtant. Pour conclure, la vétérinaire nous confie avec le sourire qu’ « avoir un chien très très long, c’est un peu comme avoir une table qui serait très longue avec des touts petits pieds. Si on la surcharge, elle va bien moins tenir… »

Alain Lambert

Que faire quand on a perdu son chien ?

Le 14 juillet c’est la fête nationale, c’est connu ! Mais ce que l’on sait moins c’est que c’est aussi la fête des chiens perdus. Ce jour là, par peur des pétards et des feux d’artifices de nombreux chiens s’égarent.

Ce que l’on constate souvent, c’est que les propriétaires qui ont l’habitude de lâcher leurs chiens n’imaginaient pas un seul instant que leurs fidèles compagnons puissent fuir en courant. C’est pourquoi, il vaut mieux être prévoyant.

Même si votre chien revient facilement, n’oubliez jamais de lui mettre une médaille qui comporte votre nom et votre numéro de téléphone avec un anneau résistant. Assurez-vous que son collier soit solide, en bon état et vérifiez que votre chien ne puisse pas passer sa tête en dehors en reculant.

En France, l’identification par puce ou par tatouage de votre chien est obligatoire. Contacter l’I-CAD le fichier national d’identification des carnivores domestiques par internet ou par téléphone au 0 810 778 778 pour signaler sa disparition et pour savoir si vos coordonnées correspondent bien à son numéro d’identification. Faîtes le également dès vous changez d’adresse ou que vous le mettez en pension chez un tiers.

Si vous étiez en promenade quand vous l’avez perdu, inutile de courir partout. Il vaut mieux rester sur le parcours que vous avez pris avec lui, en revenant régulièrement à l’endroit où vous l’avez aperçu pour la dernière fois. Prévenez les différentes fourrières dès que vous êtes en mesure de le faire, en communiquant le numéro de tatouage ou de puce ainsi que la description précise de l’animal. Pas seulement celle de votre secteur (le chien peut changer de département) mais également celles des environs ; Bien entendu, les fourrières sont chargées de rechercher systématiquement les propriétaires. Cependant, entre les tatouages illisibles et les puces démagnétisées, il est préférable de prendre les devants. Attention ! Ne tardez pas à le faire car le temps de garde en fourrière n’est que d’une semaine. 8 jours après sa récupération, le chien deviendrait la propriété d’un refuge ou pire pourrait être euthanasié si vous n’allez pas rapidement le récupérer.

N’hésitez pas à contacter les mairies, les gendarmeries (en milieu rural) la police municipale (en milieu urbain), les refuges et les vétérinaires proches de l’endroit où vous l’avez perdu.

Dernier petit point qu’il ne faut pas négliger : vous êtes (vous ou les gardiens au moment de la fuite) civilement responsable des dommages que votre animal en liberté peut causer, par exemple un accident de la route. Vérifiez donc que les dégâts qu’il pourrait occasionner sont couverts par votre contrat d’assurance responsabilité civile.

N’oublions pas que « la prudence est la mère de toutes vertus » surtout quand on a un chien perdu !

L’éducation canine, une nécessité pour la protection animale !

Texte d’Alain Lambert lu en 2003, à l’occasion du centenaire du Refuge Grammont de Gennevilliers

Pour bien connaître l’éducation canine, il m’est paru indispensable de découvrir le plus grand nombre d’environnements dans lesquels peuvent évoluer les propriétaires et leurs chiens du début jusqu’à la fin. La fin, dans mon domaine, c’est la rupture du lien qui unit un maître à son chien. Il y a deux raisons principales pour que cette relation s’interrompe : la mort ou l’abandon. C’est pourquoi, après avoir exploré les différentes facettes de l’éducation canine, j’ai ressenti le besoin depuis ces deux dernières années de proposer mes services à la Société Protectrice des Animaux (SPA). Après accord de son Président, le Docteur Serge Belais, j’ai pu travailler avec mon équipe trois demi journées par semaine dans le chenil le plus connu de France : le refuge de Gennevilliers. Nous ne nous attendions pas à une situation aussi difficile. Ce refuge n’est pas un gentil petit chenil de province, c’est une sorte de gare de triage où transitent chaque année des milliers de chiens . Plus de 40 salariés, un refuge de plusieurs centaines de places, un va et vient incessant entre des chiens qu’on adopte et des chiens qu’on abandonne. Gennevilliers, c’est un effroyable mélange ou se croisent ce qu’il y a de mieux et ce qu’il y a de plus détestable dans l’être humain. Alors que nous aurions pu simplement nous occuper de nos gentils clients des beaux quartiers, nous avons été projetés trois fois par semaine dans une espèce de service d’urgence où rien ne se fait dans la nuance. Gennevilliers est un concentré d’émotions. Vous y trouvez le pire et le meilleur.

Le pire c’est sans aucun doute la période des grandes vacances. A Gennevilliers, l’été commence avec un défilé, celui des candidats à l’abandon. Comme chaque année à cette période, le hall d’accueil prend la forme d’une scène où se joue la comédie humaine. Une foule de déplorables artistes font, tour à tour, leurs numéros. Lunettes noires et nez rouges, ils se ressemblent tous, ils font pitié. Chacun se doit de constater, au vu de leur mouchoir à la main et de leurs regards larmoyants, qu’ils sont accablés par la fatalité.

Pour supporter ces journées d’été, du début jusqu’à la fin, il faut avoir le cœur bien accroché. Cette succession de lâcheté, d’échecs et de renoncement peut donner à certaines âmes sensibles un dégoût plus ou moins prononcé pour l’humanité. C’est pourquoi il faut faire preuve d’une certaine expérience et d’un peu de sagesse pour « accueillir » ce genre de « clients »

Nous les reconnaissons de loin. Ils ont la démarche lourde et tiennent au bout de la laisse, d’un geste gauche, le chien dont ils veulent se débarrasser. A les voir, on pourrait croire qu’ils portent toute la misère du monde sur leurs épaules. Devant nous, il n’y a pas monsieur Dupond ou madame Durand mais des Gavroche et des Cosette. Il n’y a pas la gérante d’une supérette mais la marchande d’allumettes. Chacun y va de son argument pour justifier son reniement. Parmi ces candidats à l’abandon, il y a deux grandes catégories, les spécialistes de la mauvaise foi et les gens de bonne volonté mais dépassés par les événements.

Fariboles et sornettes

Les premiers, des virtuoses de la sornette, sont assez faciles à reconnaître. Ce sont les « on a tout essayé » et les « il n’y a rien à faire » qu’ils vous imposent d’entrée de jeu. Pas question pour eux de repartir avec le chien. Ils n’imaginent même pas qu’il puisse exister des solutions, le chien qu’ils ont ne pose que des problèmes.

Il y a les désespérés. « Je ne m’imaginais pas que c’était comme ça ! » constate celui-ci. « Je pensais que ça se passerait autrement » atteste celle-là « Jamais, nous n’aurions pensé que c’était si compliqué d’avoir un chien ! » affirment ces découragés dont l’image qu’ils se font de leur animal ne correspond pas à la réalité. J’ai compris en les écoutant à quel point il était important, avant de s’occuper des chiens, de s’interroger sur les raisons de notre attachement, sur le regard que nous portons sur eux et sur ce que nous pouvons en attendre. Comme dans la fable, ils nous assurent mais un peu tard, « qu’on ne les reprendrait pas de si tôt ».

Il y a les manipulés. « On ne nous avait pas prévenu ! » s’insurgent-ils « On ne savait pas que ça se passerait comme ça ! » Ce « on » c’est tout un tas de coupables : les éleveurs, les vétérinaires, les multinationales, les lobbies, les médias, les associations, les professionnels, les ministères, le gouvernement, allez savoir peut-être le Président…Ceux- là n’hésitent pas un instant à se mettre en colère et à rejeter leur responsabilité sur le reste de la société.

Il y a aussi les malchanceux. A les entendre, ils ont eu le malheur de tomber sur un chien inadapté à leurs besoins. Ils portent un regard impitoyable sur le chien qu’ils viennent abandonner et leur taillent un costume sur mesure. Il est « trop » ou « pas assez » quelque chose. Sa race est trop difficile, trop nerveuse, trop agressive. Son âge en fait un chien pas assez calme, pas assez tranquille ou pas assez affectueux. Sa taille est trop grande pour un appartement ou trop petite pour une propriété. Il venait d’un élevage où il y avait trop de ceci ou pas assez de cela. Les malchanceux sont redoutables car il n’y a pour eux aucune raison de se remettre en question. Ils regarderont avec toujours autant de plaisir Trente Millions d’Amis à la télé et n’hésiteront pas à reprendre un autre chien dès que l’occasion se présentera. Fervents adeptes de la consommation, ils changent de chien comme on change de pantalon.

Il y a les déficients. En prenant un chien, « ils avaient… » mais « ils n’ont plus… » Ils n’ont plus une minute à eux, ils n’ont plus les moyens financiers, ils n’ont plus la place. Certains sont séparés, et celle ou celui qui voulait le chien est parti avec les meubles mais sans le toutou !

Les déficients nous amènent à nous interroger sur les choix que nous faisons dans notre vie, ce que nous faisons de notre temps, de notre argent et la façon dont nous gérons notre espace.

Certains n’hésitent pas après de tels arguments à saupoudrer une petite touche de recommandation et de bons sentiments. « Il lui faut un maître qui a du temps » ajoutent-ils parfois avec une dernière caresse en guise de ponctuation « Avec nous il n’est pas heureux »

Ces as de la faribole, ces princes de l’irresponsabilité ne présentent à nos yeux qu’une petite qualité, celle d’avoir eu le courage d’affronter notre regard désapprobateur. Il aurait été plus facile pour eux d’attacher leurs chiens à un poteau cinq cent mètres plus haut comme cela arrive fréquemment.

Ceux qui ont pris leurs chiens à rebrousse poils

En fait, la catégorie qui nous intéresse le plus, en tant qu’éducateurs canins, est celle de ceux qui sont dépassé par les événements. C’est celle pour laquelle nous pouvons faire quelque chose, parce qu’ils apprécient encore leurs chiens et qu’ils cherchent des solutions pour les garder plutôt que de s’en séparer.

Nous constatons en les écoutant qu’il ne suffit pas toujours « d’aimer » les animaux pour que cela se passe bien. Le plus grand reproche qu’on puisse leur faire est celui de n’avoir fait que peu d’efforts pour trouver des solutions à leurs problèmes avant de franchir les portes de Gennevilliers.

Il y’a ceux qui n’ont toujours pas réussi à faire comprendre à leur cabot que leur demeure n’est pas un sanichien*. « Des fois on le promène plus d’une heure sans qu’il lève la patte. A peine rentré, il fait ses besoins sur le tapis du salon » Ils font le bonheur des collectivités locales puisque leurs braves toutous s’évertuent à ne jamais faire leurs besoins en dehors de leurs appartements.

Il y a ceux dont la maison est devenu est un air d’ébat pour chiens. « Chez nous, il n’y a plus un objet à moins d’un mètre cinquante du sol, tout est installé en hauteur » Une sorte de no man’s land ou le toutou adoré a refait à sa façon la décoration. La plus petite absence du propriétaire déclenche chez lui une irrépressible envie d’écharper la moquette, de broyer les objets familiers, de customiser les canapés, de refaire les installations téléphoniques ou de manger la tapisserie.

Il y’a ceux dont le compagnon fait tout le temps son « one man chow chow ». Leur chien est devenu une diva qui n’hésite pas à s’exprimer à la moindre occasion. « Il aboie pour tout et n’importe quoi ! » Des chiens souvent très malins qui ont compris qu’il n’y a rien de tel qu’un aboiement par ci ou un hurlement par là pour accélérer le mouvement.

Il y’a ceux dont le cador est devenu une espèce d’empereur tout puissant. « La nuit je ne peux même pas me lever pour faire pipi. Installé devant la porte des cabinets, il ne veut pas me laisser passer. Il me grogne dessus. ». Leur chien est un Titus ou un César qui a progressivement occupé les endroits stratégiques pour instaurer une dictature canine dans leurs habitations.

Il y’a ceux dont la moindre sortie avec le chien est devenu une épreuve olympique : cent mètre haies quand le chien a décidé de sauter dans le jardin de la voisine !

Lutte gréco-romaine quand le charmant fanfaron a décidé d’en découdre avec les autres chiens du quartier. « Il ne supporte pas les autres mâles. Il déteste particulièrement le chien qui habite juste en face de chez nous »

Séance de musculation quand il faut le promener en laisse. « Il tire comme un bœuf. Il m’a fait tomber plusieurs fois » Course de fond quand on veut le lâcher dans un bois ou dans un parc public. « Avec lui c’est « viens ici fous le camp ». « Dès qu’on l’appelle pour rentrer, il part dans l’autre sens »

Loin de moins l’idée de jeter la pierre à tous ces propriétaires mais j’ai constaté qu’une grande part d’entre eux ont fait les choses à l’envers. Ils ont couru après leurs chiens quand il aurait fallu les encourager, se sont fâchés quand ils auraient dû les féliciter, les ont félicité quand il se devaient de ne pas s’y intéresser… Un grand nombre d’entre eux, sans le savoir, ont pris leurs chiens à rebrousse poils et s’étonnent de les voir mal se comporter.

En les écoutant, on se rend compte à quel point l’éducation canine à sa place ici. C’est à mon avis une nécessité dans la SPA d’aujourd’hui.

Quels aliments le chien ne doit-il pas manger ?

Même si votre chien vous fait les yeux doux pour avoir un peu de chocolat quand vous en mangez, ne cédez surtout pas ! Certains aliments bons pour les humains peuvent se révéler très toxiques pour votre chien. Le chocolat en fait partie. Voici la liste des aliments les plus nocifs pour lui, et donc à ne jamais donner si vous voulez garder votre animal en bonne santé ! Dans le chocolat, il y a de  la théobromine qui est un stimulant cardiaque pouvant provoquer des vomissements, des palpitations, une surexcitation et des convulsions à votre chien, voir le tuer s’il est de petite taille.

Autre aliment dangereux : les oignons, eux aussi sont toxiques pour les chiens, car ils contiennent du disulfure d’allyle et de propyle qui s’attaque aux globules rouges, ce qui va entraîner des problèmes respiratoires et empoisonner votre animal.

Certains os sont dangereux !
Seuls les gros os sont à recommander. En revanche ce n’est pas le cas pour les petits, comme ils ont été cuits, ils sont plus friables et tranchants, surtout lorsqu’ils sont petits. Ils peuvent se coincer dans sa gorge et l’étouffer ou perforer son estomac ! Alors, soyez vigilent et ne donnez jamais d’os de poulet ou de lapin à votre chien.

Attention à ne pas laisser trainer vos sodas. votre café ou des boissons alcoolisés !  La caféine, est un stimulant, je ne vous apprends rien, mais le problème c’est qu’elle peut créer de graves réactions nerveuses, voir provoquer une crise cardiaque chez le chien.  On se doute, évidemment, que l’alcool n’est pas meilleur pour les chiens ! Alors, si vous buvez, ne laissez pas trainer votre verre, car cela pourrait lui faire perdre ses repères, le rendre agressif et nerveux, voir le plonger dans le coma. Evitez aussi tout ce qui est trop salé, comme le saumon fumé, les chips ou les olives, car le sel consommé en grande quantité est toxique pour votre chien, pouvant lui provoquer des problèmes cardiaques, le paralyser ou le plonger dans le coma.

Certains fruits sont également à éviter comme par exemple le raisin, car il endommage les reins et peut entrainer des troubles intestinaux. Une seule grappe de raison peut être fatale pour un chien d’une dizaine de kilos ! C’est encore pire avec le raisin sec qui est encore plus concentré en principe toxique.

Si votre animal a mangé un de ces ingrédients, ne perdez pas une seconde et appelez votre vétérinaire. Plus vous agirez vite, plus vous aurez de chance de le sauver.

Si vous avez un doute, appelez un des 4 centres antipoison vétérinaire suivant :

Centre AntiPoison Animal et Environnemental de l’Ouest de Nantes (02 40 68 77 40)

Centre Antipoison Animal de Toulouse (05 61 19 39 40)

Le CNTIV de Lyon au  ouvert 24h/24 (04 78 87 10 40)

Ecole Vétérinaire de Maison-Alfort de 9 à 17 h, jours ouvrables au (01 48 93 13 00)

 

Comment transporter son petit chien dans la ville ?

Pour transporter son chien dans la ville, il faut choisir un matériel adapté. Trop de chiens ont été blessés, voir tués, parce qu’une couture avait lâchée ou qu’un mousqueton s’était cassé. C’est pourquoi le choix d’un matériel ne doit pas être fait à la légère. C’est particulièrement vrai si vous faîtes du vélo avec votre chien. Plus vous allez prendre de vitesse avec votre animal plus le matériel doit être solide.

Sur le sac à chien RIXEN KAUL pour vélo, il y a un arceau métallique avec un système ingénieux qui permet de clipser en toute simplicité le panier sur un guidon de vélo. L’arceau rigidifie le sac mais l’ensemble est en toile. Une toile très solide certes mais une matière qui a peut de chance de protéger correctement le chien en cas de chute. Vous serez donc peut être tenté par un panier à chien ridige en osier ou en plastique avec une grille. Cette solution aura l’inconvénient d’alourdir le vélo considérablement ce qui sous entend que le vélo sera plus compliqué à utiliser.
Il n’y a pas de solution miracle, il faut trouver le bon compromis…

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